J’ai toujours eu une fâcheuse tendance à vouloir contrôler ma vie. Depuis que j’ai lancé mon activité cela est encore plus vrai. En bonne pragmatique que je suis, je me fixe des objectifs, mets en place les actions pour que les choses bougent et avancent vers mon but. Seulement la vie nous met des bâtons dans les roues : un contretemps, une désillusion, une crise sanitaire…
Notre société nous apprend très jeune à éviter l’échec. On nous dit qu’il faut persévérer, insister et continuer à s’agiter. Or, à force de nager à contre-courant, on finit par s’essouffler. Le doute s’installe. Toute l’énergie et la tension que nous exerçons à vouloir agir coute que coute est finalement contreproductif.
Lorsque l’on observe la nature, on se rend en compte à quel point il est inutile de lutter. Le roseau se plie face au vent, l’eau suit le flux du courant et les fleurs attendent la saison du printemps pour éclore.
Pour l’avoir expérimenté à plusieurs reprises au cours de ma vie professionnelle, c’est dans ces moments de lâcher-prise que la solution émerge.
J’ai alors l’impression que « l’univers tout entier conspire à réaliser mon désir ». #lalchismiste